LEC0001
- Identifiant
- LEC0001
- Appellation
- Hypogée Palmieri
- Datation
- 400 av. J.-C. – 300 av. J.-C.
- Site (nom actuel)
- Lecce
- Localisation
- L’hypogée Palmieri se situe à l’intérieur des murailles de Lupiae.
- Lieu de conservation
- Lecce
- État de conservation
- Incomplet
- Commentaire sur la conservation
- Hypogée transformé à plusieurs reprises, très abimé.
- Date de la découverte
- 1912
- Conditions d’acquisition
- Fouille régulière
- Contexte de découverte
- In situ
- Nature du marqueur
- Façade d'hypogée
- Marqueur
- Qualificatif
- architectural
- figuré
- Commentaire
- Quelques fragments architectoniques. Les frises figurées (bataille et décors végétaux) ont été retrouvés en situation de remploi.
- Matériau
- Pierre
- Commentaire sur le matériau
- Banc rocheux
- Dimensions (Hauteur, largeur, épaisseur)
- ? ; 150 ; 450
- Commentaire sur les dimensions
- Dimensions du dromos.
- Technique de manufacture
- taillé
- bas-relief
- Commentaire sur la manufacture
- Décor sculpté.
- Commentaire sur les représentations
- Plan en croix (plan rare en contexte messapien alors que fréquent en Daunie et en Étrurie). Dromos en escalier (16 marches). Riche décoration sculptée (cas unique) : six chapiteaux d’antes figurés autour des portes des trois chambres et deux frises courant le long des parois du dromos : l’une figurée (bataille entre guerriers et cavaliers), l’autre plus ornementale (rinceaux fleuris entourant un visage féminin). Inscription sur l’architrave.++La voûte qui couvre actuellement le dromos est moderne.+L’architrave de l’entrée est inscrite, mais l’origine de l’incision est mis en doute.+M. Micalella, qui a découvert l’hypogée mentionne deux petits fragments retrouvés dans les décombres, l’un d’une corniche, l’autre d’un bloc avec une frise et des volutes, pertinents selon lui, avec le bloc à volutes aujourd’hui niché au-dessus de la porte, à un entablement situé au-dessus du dromos. G. l’Arab avance l’hypothèse que les deux frises ont été repositionnées et faisaient également partie du monument en surface, l’idée est également soutenue par G. Bendinelli et L. Bernabo Brea. C’est ce dernier qui avance l’idée d’un naiskos. Les frises ayant fait partie de la décoration de la base, la scène de bataille à l’avant et la frise végétale autour, mais cela semble discutable.+Sur la base de comparaisons avec d’autres tombes messapiennes, G. l’Arab propose d’imaginer la situation suivante : les frises devaient soutenir les dalles de couverture du dromos, peut-être précédées d’un bref espace à ciel ouvert, à une hauteur minimum de 180 cm au niveau de la première, et 370 au niveau de la dernière. Par la suite, pour des raisons de solidité, s’est imposée une restructuration, causant quelques dégradations aux reliefs et poussant à insérer un arc de soutènement au fond du dromos.
- Nature de la tombe
- Indéterminé
- Sépulture individuelle
- Type non identifié
- Traitement du corps
- Indéterminé
- Présence de mobilier
- Indéterminé
- Transcription et traduction
-
alzenas / alzenasi / alzenasgo / alzenasgor
Il s’agit de quatre formules dérivées d’un nom masculin : Alzan, peu attesté en contexte messapien.+(Origine mise en doute). - Commentaire inscription
- I.M..15.14.
- Nombre de défunts identifiés
- ?
- Défunts : commentaire
- La restructuration de la tombe et le renouvellement de l’enduit nous incitent à penser que la famille entretenait la tombe et continuait de s’en servir.
- Bibliographie
- L’Arab 1992 ; Lamboley 1981.
Fait partie de LEC0001