VAS0003
- Identifiant
- VAS0003
- Appellation
- Hypogée des cariatides
- Datation
- 350 av. J.-C. – 200 av. J.-C.
- Site (nom actuel)
- Vaste
- Nécropole
- Via G. Garibaldi e via A. Manzoni
- Localisation
- Dans l’habitat (acropole ?). Les caryatides étaient disposées en façade, dans un vestibule à ciel ouvert. L’emplacement des reliefs est sujet à débats.
- Lieu de conservation
- Museo Archeologico Nazionale di Taranto
- État de conservation
- Incomplet
- Commentaire sur la conservation
- Tombe perdue.
- Date de la découverte
- 1869
- Conditions d’acquisition
- Fouille régulière
- Contexte de découverte
- In situ
- Nature du marqueur
- Façade d'hypogée
- Marqueur
- Commentaire sur la nature
- Façade avec 4 caryatides et 2 blocs d’architrave sculptés
- Qualificatif
- architectural
- figuré
- Commentaire
- Les cariatides et les reliefs ont été détachés de la façade. Une des statues ainsi que le relief des lionnes sont au musée de Lecce. Les autres sont conservées à Tarente.
- Matériau
- Pierre
- Commentaire sur le matériau
- Calcaire
- Dimensions (Hauteur, largeur, épaisseur)
- 166 ; ? ; ?
- Commentaire sur les dimensions
- Hauteur des caryatides.
- Commentaire sur la manufacture
- Décor sculpté, gravé et peint
- Commentaire sur les représentations
- Question de la présence d’un dromos en pente ou d’un escalier (hypothèse favorisée). Vestibule à ciel ouvert ouvrant sur deux chambres. Deux cariatides encadrent chaque porte. Emplacement incertain des reliefs représentant des Erotes sur des chars (dromos ou façade).+++Il existe différentes hypothèses, l’une les plaçant au-dessus des caryatides, l’autre dans le dromos, intégrés à une frise plus grande. C'est l’hypothèse suivie par l’équipe de l’Università del Salento qui a proposé une restitution tridimensionnelle de la tombe.++La tombe est exclusivement construite de blocs quadrangulaires. Le sol était pavé de grands blocs de pietra leccese.++Les caryatides sont toutes dans la même position : debout, les bras levés, les paumes vers le haut afin de soutenir l’architrave. Vêtues d’une tunique laissant les mains nues, leurs cheveux sont tenus par un ruban. Ces statues n’ont pas de véritable fonction architectoniques, elles ne soutenaient pas réellement l’entablement.+Les deux reliefs représentent des chars conduits par des Erotes. Alors que celui se dirigeant vers la droite est tiré par des lionnes, le second est tiré par des lions. Les blocs ne présentent qu’à une extrémité la partie lisse en saillie qui limite la scène figurée (dvt l’attelage), l’autre extrémité, qui sur l’exemplaire du musée de Tarente ne montre aucune cassure et correspond donc à l’extrémité réelle du bloc (on peut y observer deux motifs floraux gravés), est de niveau avec le fond du relief. La présence d’un joint d’anathyrose à l’arrière des chars indique que le bloc était fait pour s’ajuster avec une suite. La frise se continuait donc probablement derrière les chars, décorant soit toute la largeur de la façade, et éventuellement une partie des parois du vestibule, soit le dromos sur toute sa longueur.
- Commentaire sur la datation
- Datation sur la base de la comparaison avec l’hypogée Palmieri.
- Nature de la tombe
- Collective
- Sépulture individuelle
- Type non identifié
- Traitement du corps
- Indéterminé
- Présence de mobilier
- Indéterminé
- Bibliographie
- Lamboley 1981, p. 197-206 ; Valzano, Bandiera et Mannino 2010.
Fait partie de VAS0003